Hello toi,
Tu te souviens quand je parlais de mes galères (minuscules mais répétées) pour la sortie de mon premier roman ? Il aurait été naïf de croire que pour le second je ne ferais AUCUNE erreur. Pourtant, j’y ai presque cru, tellement c’était facile cette fois.
Mais ahaha.
Rien de méchant ou dramatique évidemment, mais chaque sortie comporte son lot de bumps sur la route (et en Belgique, les routes cahoteuses, on connait, croyez-moi).
J’ai envisagé cette seconde sortie avec plus de sérénité que la première. Pas que j’étais réellement stressée avant, mais j’avais eu très peur de choses absurdes : et si la couverture était mal calibrée malgré mes 3559 épreuves ? Et si j’avais oublié un chapitre ? Et si j’avais chargé une version pas corrigée ? Et si en fait les aliens étaient à notre porte et que mon livre générait la fin du monde ? (J’exagère peut-être sur le dernier point, et encore)
Cette fois, je suis en “You only live once”, ou encore, “advienne que pourra”. Je n’avais pas d’attente pour Ca n’aurait jamais dû arriver, mais j’espérais que certaines personnes l’achèterait à sa sortie. Pour Après la pluie, j’attends de voir. Pas d’attente particulière, prête à tout, et très en paix avec mes âneries.
Pas plus tard que vendredi matin, j’ai réalisé que mon projet de publier sur Amazon ET Kobo allait être un poil plus tendu que prévu, et ça m’oblige à un truc un peu brouillon qui me déplait. Est-ce un drame ? Non, mais ça m’apprendra à prendre des notes quand j’inscris mes romans à des concours et à lire les règlements des concours très en détails.
Nous ne sommes pas à l’abri, au moment où j’écris ces lignes, que je découvre d’autres boulettes (comme Kobo qui met finalement 4 jours à valider mon roman ou autre) mais ça fait partie du job d’auteur indépendant : apprendre directement dans le vif, oublier, apprendre, se taper le front, et croire que la prochaine fois sera nickel.
Florilège de mes âneries pour Ca n’aurait jamais dû arriver : charger le mauvais fichier entre broché et relié, inverser les ISBN, oublier le dépôt légal, commander mon stock beaucoup trop tardivement (des gens lisaient mon livre que moi je n’avais toujours pas vu le rendu final …), oublier la différence de contrastes entre écran/impression, oublier le nom d’un personnage dans les remerciements, valider mon livre trop tardivement pour rentrer dans les délais avant le lancement… J’ai toujours tout rattrapé à temps, mais j’ai écarquillé les yeux en mode panique une paire de fois.
J’vous jure, je transpire à chaque sortie, c’est bon pour le cardio.
Après multiples péripéties, Après la pluie devrait sortir aujourd’hui sur Kobo, et le 6 juillet sur Amazon.
Priez pour qu’entre temps, je ne fasse pas de nouvelles âneries — de toute façon j’ai toujours mon troisième roman à paraître pour m’offrir de nouvelles opportunités de bêtises !
Joyeux samedi,
Emilie, l’âne qui fait des âneries
Moi j'aime bien quand tu fais des erreurs comme ça je les ferais pas mwhahaha
C'est clairement ça que j'aime dans ce métier : se débrouiller et apprendre ! Et tu t'en es bien sortie parce que nous on a rien remarqué de tout ça :D